L’appartenance à une Communauté de Communes doit avoir du sens pour tous. Le transfert en cours de préparation de la Communauté de Communes des Hautes Cévennes vers la Communauté de Communes des Cévennes au Mont Lozère constitue une étape importante dans la vie de notre commune. Vous pouvez profiter du présent blog pour laisser un avis ou poser une question.
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Résident non permanent à Vialas, mais y venant de plus en plus souvent (4 à 5 mois/an cumulés) et plus que fasciné par la beauté de ce pays de mes ancêtres, il est vrai que par son histoire politique et religieuse, son « état d’esprit », sa situation géographique et son climat, Vialas me semble plus proche des communes du versant sud-est des Cévennes que de celles du Nord- Nord-Ouest, d’ou mon penchant pour un rapprochement avec la CCHC. Ceci-dit, au plan administratif je comprends parfaitement la situation ambigüe et difficile de cette appartenance et si objectivement il est plus rationnel de se rapprocher de la CC des Cévennes au Mont Lozère alors pourquoi pas.
Une question pratique maintenant à titre d’exemple: dans le cas d’un rapprochement vers la CCCML les Vialassins auront-ils toujours accès à la décheterie de Genolhac ?
Bien cordialement à l’équipe municipale,
Jacques Castanet
Merci pour l’intérêt que vous portez à la vie de notre commune.
La question de l’accès à la déchetterie de Genolhac est effectivement importante et fera, le cas échéant, l’objet d’une discussion et d’une convention avec la CCHC. Les citoyens en seront tenus informés via le site web municipal et la newsletter.
Bonjour, je suis née à vialas , je suis revenue y habiter à l’age de trente ans, j’y ai élevé mes filles et je trouve la manière dont s’est fait notre rattachement à la CCHC complètement irrespectueuse vis à vis des citoyens que nous sommes. Je pense qu’il serait normal de remettre les choses à leur place et de rapprocher de la CC des Cévennes au Mont Lozère. Tout d’abord pour des raisons administratives, toutes les administrations dont nous dépendons sont situées à Mende puis au niveau des lycées, les transports scolaires existants emmènent les enfants sur Mende. C’est tellement plus pratique !!!! Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple !
Cordialement Céline Jarretou.
Bonjour à toutes et à tous et d’abord bravo pour votre blog ainsi que pour toutes vos communications autour de vos projets, de vos réalisations…c’est une vraie révolution pour Vialas! On a beau être attaché au passé, aux anciens, à la tradition et à la culture cévenole, il faut vivre avec son temps et internet en fait, ô combien, partie! et pour moi, enfant du pays, mais qui n’y vit pas (du moins pas encore!) c’est formidable de pouvoir lire, échanger, se tenir au courant des actualités du pays qu’on aime. Merci encore pour çà.
Pour ce qui nous occupe ici, la communauté de communes, j’ai longtemps été dubitatif quand au choix d’un changement. Il faut dire déjà que le choix de la CCHC n’en a pas été un pour nous et que nous nous sommes retrouvés devant le fait accompli, sans consultations. Au moins sur ce plan, il y a changement, on ne pourra pas dire qu’on n’était pas informé! Pour moi, dans ma pratique de Vialassien, c’est vrai que je suis, comme la géographie de Vialas d’ailleurs, plutôt tourné vers la vallée, les villages avoisinants comme Génolhac et Chamborigaud ainsi que la « capitale » Alès pour nos courses en tout genre et diverses activités. Personnellement, mes relations avec le Pont de Montvert et le Mont Lozère sont plus que limitées, mais c’est mon problème, certainement pas celui de tous les habitants de Vialas. Il me semblait donc, au départ, que Vialas était assez naturellement « rattaché » au « bassin d’Alès » pour faire vite. En même temps, à 6 km près, nous sommes lozériens…nous sommes plutôt des « montagnards » et tout dans notre géologie (granites et schistes) comme dans notre topographie nous rattache à ce Mont Lozère et non au Gard (calcaires et argiles). A cette dichotomie « tectonique », se rajoute des valeurs politiques, des divisions territoriales qui, je le comprend bien, compliquent la situation.
De toute façon, je fais confiance à l’équipe municipale qui, apparemment, à tester la situation pendant un an et en a visiblement tiré des conclusions. Alors voyons ce que la CC des Cévennes au Mont Lozère nous apportera dans l’avenir. Une commune de moyenne montagne lozérienne rattaché à une CC regroupant des communes similaires aux problématiques voisines me semble une solution logique et je suppose que pour certains aspects très pratiques tel que la déchetterie des compromis seront trouvé car, effectivement dans certains cas, la proximité de Génolhac s’impose!!!
Bon courage à toute l’équipe municipale et encore merci pour tout le travail effectué!
Merci François de nous avoir fait partager ces réflexions personnelles. Comme toujours, aucune évidence ne s’impose. Il n’y a pas une solution à 100% bonne tandis que l’autre serait à 100% négative. Comme tu l’as bien compris, sur la base de différents paramètres (une année au sein de la CCHC, l’évolution de la configuration des institutions territoriales, le programme avec lequel nous avons été élus par nos concitoyens mais aussi ce que nous avons pu entendre des attentes de ceux-ci), nous estimons sincèrement qu’il est avantageux pour notre commune de changer d’intercommunalité. Mais cette décision, qui devrait être prise tout bientôt en Conseil Municipal, n’est pas ce qui compte le plus. Ce qui est le plus important, c’est le travail que nous allons réaliser avec nos futurs collègues de la CCCML. Ils nous attendent, nous le savons. Ensemble nous allons œuvrer à l’avenir de notre belle région. C’est un challenge difficile, en particulier dans le monde tel qu’il va, dans lequel nous comptons pour pas grand-chose, il faut bien le dire, mais nous l’assumons. Et, comme aujourd’hui, nous aurons besoin du soutien de tous.
Un pointillé sur une carte.
Génolhac, Vialas, Chamborigaud, lieux complémentaires et homogènes sont comme les lobes d’un même trèfle en étroit contact et qui, parfois, se superposent. Le lieu se conjugue au singulier. Nous sommes d’ici, c’est là que nous vivons. L’échange est permanent, nous avons ici notre économie, notre vie culturelle, nos structures d’accueil et nos services de santé. Nous avons ici une grande route essentielle à une ouverture vers les pôles d’activité principaux. Nous avons ici une voie ferrée dont l’avenir va nous démontrer à quel point son maintien et son développement sont précieux à l’heure de la chasse à l’automobile. Nous avons ici une belle complémentarité en matière de choix éducatif pour nos enfants ainsi que la variété des équipements sportifs. Nous avons ici, en commun la même problématique et les mêmes solutions en ce qui concerne l’agriculture, n’avons-nous par le même sol et les mêmes ressources en eau? Nous donnons tous le même sens au fait d’être cévenols et la ressemblance est évidente entre nous tous… Enfin nous avons les mêmes projets parce que nous avons le même avenir. Notre vallée s’ouvre vers le sud, félicitons-nous de ce hasard géologique, tenons en compte et exploitons le. Rassurons nous, les gens « d’en bas » ne sont pas prêts à oublier leur « haut pays » à condition que celui-ci s’ouvre à eux pour partager leur énergie. Et, à l’heure de la distribution des subsides publics et une fois calmés les remous électoraux, notre « trèfle » ne sera pas plus oublié que les autres collectivités.
Mais alors, que s’est-il passé pour qu’on invoque encore cette fracture entre nous. Peut-être la magie du mot « Lozère », notre 48, porté comme un blason? Peut-être les fumées malodorantes non encore dissipées de ce pays minier qui, pourtant, a nourri nos parents? Une fracture issue d’une décision administrative qui ne date pas de notre siècle, ni encore du XXe, pas même du XIXe mais d’un lointain XVIIIe siècle, une notion obsolète qui se fissure de toutes parts… Un pointillé sur une carte.
Vivre en commun mais dans quelle commune?
Je viens de lire blog et contributions sur le débat qui fait jour sur l’opportunité, pour Vialas, de changer,ou non, de communauté de commune. J’aurais du mal à argumenter en détails sur les avantages pratiques, voire techniques entre l’un ou l’autre choix ( déchéterie, subventions,…).
La municipalité, en tout état de cause, gérera toutes ces questions , au mieux dans l’intéret des habitants, J’imagine.
Ce qui me semble évident en revanche, c’est que Vialas est avant tout un (petit) village de moyenne montagne et qu’il appartient ( géographiquement, historiquement, culturellement… ) à ce territoire qui compte aussi Saint Maurice, Saint Frézal, Le Pont de Montvert.. Au pied du Mont Lozère, ces villages se ressemblent. Il ne s’agit pas d’identité ( notion à manipuler avec précaution par les temps qui courrent), mais de personnalité commune. Et d’homogénéité. Tous ont une taille et un espace comparable. Leurs problématiques ( transports, enclavement, emploi, écoles,… ) sont les mêmes. Leurs problèmes, mais aussi, partant, leurs intérêrets sont communs. Unis, ils pourraient, me semble-t-il, mieux les faire valoir et les défendre. Ils seraient sur un pied d’égalité pour parler des mêmes choses , d’une même voix. C’est important pour se faire entendre.
Vialas est un village dont les atouts principaux sont liés à son caractère rural et à sa proximité avec le Mont Lozére. Même si certaines commodités nous amènent à nous rendre facilement à Génolhac ou à Alès pour des achats ou divers services , Vialas est un petit village de Lozère dont les caractéristiques et les problématiques sont lozériennes et proches de celles du Pont de Montvert . A l’heure où le département est menacé il est impératif de faire le bon choix pour la communauté de communes. Moi qui suis originaire du Gard je suis persuadée que Vialas perdrait de sa légitimité en restant dans la CCHC et a tout à gagner à se tourner vers la CCdu Mont Lozère. C’est pour moi une évidence.
Bonjour,
Je vais et je viens sur ce territoire, au-delà des pointillés. Je pratique quotidiennement le territoire versant sud pour y scolariser ma fille au collège, versant nord pour aller travailler. Un grand écart couteux en énergie, inhérent à un choix de vie, mais qui légitime ma position d’usager.
J’admets trouver auprès de la CCHC les services essentiels en termes d’accès aux soins, au train, à la « zone de chalandise »… Je rejoins Lydia sur la qualité des projets culturels, éducatifs conduits avec les associations de la CCHC et avec l’enthousiasme de l’APE de Vialas. Rappelons-nous ce magnifique carnaval ! J’admets enfin bénéficier d’une dérogation à la carte scolaire en inscrivant ma fille au collège de la Régordane. Profitons-en pour rappeler le soutien qui nous avait été alors apporté par la CCHC. Et surtout, profitons-en pour saluer le travail de l’équipe pédagogique de ce petit collège rural garant d’une juste mixité, pendant que le collège de Vialas travaille en cohérence à un projet d’établissement adapté. Tout va bien.
Compte tenu de tous ces éléments (soin, éducation, loisirs, marché…) je devrais être convaincue que Vialas est naturellement rattaché à la CCHC. Si le fait incontestable sur le plan géomorphologique et quant aux déplacements, il ne se justifie pas pour autant sur le plan stratégique.
Déplaçons le débat.
Quoique pour rester encore un peu sur le niveau local, je constate que la CCHC n’a pas permis de régler la question d’un transport quotidien Vialas-Génolhac, compétences jusqu’ici des départements et bientôt des régions. Un nouveau cadre porteur d’espoir pour l’ouverture de lignes, dont une scolaire, Génolhac -Florac. A bons entendeurs…
Par ailleurs, notre débat doit se situer dans une réforme territoriale plus large et en filigrane une construction européenne. A ce sujet, les enjeux que représentent la ruralité, l’environnement sont autant d’opportunités de financement et de visibilité dont Vialas ne devrait pas pouvoir faire l’économie. Vialas a plus intérêt à affirmer sa ruralité et ainsi bénéficier des fonds spécifiques et des solidarités avec des communes de tailles comparables. Ce scénario vers la CCCML me semble préférable à une position périphérique de ce qui à terme deviendra le « grand Alès ». D’autres arguments notamment sur le maintien des emplois pourraient être avancés ; il s’agit ici de jouer sur les complémentarités qui sont réelles avec le Pont de Montvert (collège, maison de retraite) et plus fragiles par rapport au versant sud.
Bon enfin, moi je dis ça, je ne dis rien. Peu adepte de la démocratie numérique, et moi-même prise au quotidien entre deux étaux, je vous assure bien peser le pour et le contre au-delà des mes intérêts personnels ou de ceux des appareils politiques.
Je parie sur l’intelligence de nos élus pour continuer à animer activement l’existant en termes de projets socio-éducatifs, d’accès à la déchetterie et de simplification de notre vie d’usager de ce territoire… Je parie encore sur le bon sens de chacun afin de comprendre que les enjeux stratégiques dépassent certainement les questions de déplacement quotidien. Car rassurez-moi, personne n’a prévu de bâtir une frontière ou de concrétiser les pointillés ?
Bien à vous. Monique
Tout d’abord merci pour ce blog qui permet à qui le souhaite de faire entendre son point de vue et là est déjà un progrès.
Je ne pense pas que ce soit l’appartenance à l’une ou l’autre des communautés de communes qui empêchera les habitants de bénéficier de services tels que les commerces, la poste, la gare de Génolhac, la piscine de Concoules, ou tout autre équipement. Le regroupement en communautés de communes n’empêche pas le conventionnement, outil commun souvent oublié quand on veut nous faire croire que l’appartenance à une CC ou à une autre empêchera d’entretenir des liens avec les voisins.
Certes Vialas est a priori orientée vers Génolhac, mais l’appartenance à la CC du Mont Lozère pourra justement sans doute permettre d’équilibrer les relations de la commune et faire le pont entre deux CC qui ne doivent pas être en opposition mais bien en complémentarité. Je trouve que l’adhésion à la CC du Mont Lozère est l’occasion d’équilibrer les choses et de positionner clairement la commune. Nous sommes tourné vers Génolhac mais il y a je pense aussi des atouts à aller chercher parmis nos voisins du Mont Lozère dont les communes de la CC partagent un maximum de problématiques communes aux notres. Je trouve tellement dommage que l’attrait touristique de notre si belle commune ne soit pas plus grandement mis en avant. En s’orientant vers la CCHC c’est ne pas profiter à fond de l’image de marque du Mont Lozère mais aussi de son dynamisme culturel, de sa crêche itinérante, etc.
Je pense aussi qu’adhérer à la CC du Mont Lozère est utile pour ne pas ajouter du désordre au désordre. On a souvent parlé du dialogue avec deux conseils départementaux (30 pour les problématiques liées à la CCHC et 48 pour celles liées aux problématiques propre à la commune) mais il ne faut pas oublier qu’appartenir à la CCML permettrait aussi de n’avoir un seul interlocuteur avec chacune des Directions Départementales et Régionales de l’Etat. Ces dernières ont d’ailleurs systématiquement des unités territoriales départementales qui sont les interlocuteurs priviligés des services régionaux.
Un exemple: l’EPHAD de vialas employeur non négligeable du village c’est peu de le dire dépend d’agréments et de financements établis conjointement par le Conseil Départemental 48 et la Délégation Territoriale ARS de la Lozère. Ces agréments, les financements et éventuels développement de l’EPHAD s’inscrivent dans la logique de développement du territoire de santé de la Lozère pour l’ARS et fonction du schéma départemental personnes agées du CD48. Ces logiques de territoire sont encore envisagées actuellement au niveau départemental et multiplier les acteurs risque de créer du flou dans les logiques de territoire des partenaires insitutionnel vis à vis du développement de notre petite commune.
Sans avoir à tourner le dos au gard je pense qu’il y a tout à gagner dans cet adhésion !
Commentaires au sujet du changement de Communauté de Communes !
Ayant été ces derniers temps très à distance de Vialas et de ce qui s’y passe, je tiens tout de même à donner mon point de vue quant à ces questionnements sur un retour vers la Communauté des Cévennes au Mont Lozère. Je n’ai pas tout suivi, pas tout lu… mais tiens à apporter quelques ingrédients dans cette sauce douce/amère sur laquelle l’équipe municipale actuelle tiens à se prononcer.
Pour avoir participée quelques 16 années au Conseil Municipal, je sais que ce n’est pas par légèreté que nous avions fait ce choix… (in extrémis des délais d’obligations) mais aux vues des usages de la population et de tout ce qui nous oriente vers ce versant là : versant géologique, versant usages et commodités, versant Pays Cévennes.
Pour en citer quelques uns :
. Combien de familles actuelles (et d’autres plus anciennes) ont fait le choix, pour leurs enfants de l’Ecole et du Collège de Genolhac ?
. Combien de travailleurs prennent la route, tous les jours, parce que c’est vers en bas qu’ils ont trouvé leurs emplois ?
. Pourquoi donc tous les samedis matins des dizaines de Vialassiens au Marché de Genolhac et en semaine à la Pharmacie ou pour des consultations médicales….ou pour prendre le train ..ou pour faire ses courses ou assister à un spectacle sur Alès ?
. Comment se fait-il que ce soit une Société HLM d’Alès qui ait pris le risque de la construction du Hameau du Prat de la Peyre : (5 habitations sociales)
C’est y donc qu’il y a (au-delà de l’histoire ancienne qui a rattaché cette commune à la Lozère) des proximités, des affinités, des facilités qu’on ne peut pas contester.
Au moment ou toutes les limites géographiques sont remises en question, déjà modifié ou en prévision : Cantons, Départements, Régions…pourquoi se crisper et vouloir revenir à une Communauté de Communes de quelques 1.300 habitants ou qui va se dissoudre dans quel autre paysage ??!
Pour avoir été présente au moment des premières discussions et analyses sur la mise en place de la Communauté de Commune des Cévennes au Mont Lozère il me reste un souvenir, un argument marquant.
« S’il doit y avoir services, responsabilités et avenir, partagés, acceptez vous que soit AUSSI soutenus par la Communauté des Communes, les 2 entités Collège et Maison de Retraite, qui étaient (et sont toujours !) un des gros soucis, poids et engagement pour notre municipalité ». Il a été répondu que cette demande relevait du chantage !…Réponse déterminante dans notre choix à cette époque là de rester indépendant.
A ce jour, l’activité du Collège et de la Maison de Retraite relève essentiellement d’un public gardois ou du Sud. Mais de ces deux pôles professionnels et éthiques de notre commune, il n’en est que très peu ou jamais question dans les thèmes ou préoccupations municipales !!
J’ai peut être manqués trop d’étapes et chapitres, dans ce débat citoyen, mais préférai quand même y mettre in extrémis aussi ma sauce douce/amère !
Monique MONTEL